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Chronique d'un coureur
6 mars 2011

Festina Lente S7/12 6 mars

Le dessin du coeur de la semaine dernière provient du Larousse Médical Illustré, édition 1929, une des reliques de la bibliothèque familiale. Si j'ai bien compris la loi sur les droits d'auteur, les "droits patrimoniaux" sur cette "oeuvre collective" sont éteints depuis le 1er janvier 2011, soit il y a juste quelques semaines, petit veinard.
Je vais pouvoir m'en donner à coeur joie (sic), pour faire partager ce monument de l'Edition. L'opération est quand même fastidieuse, car il faut poser sur le scanner A4 ce pavé de 4kg sans trop l'abimer. Autrement, il y a l'option photo numérique. Ou alors, encore plus simple, mais moins personnel, aller voir ici http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/index.las?p=301&cote=269035&do=page
La première édition date de 1912. Pendant la Grande Guerre est paru le Larousse Médical Illustré de Guerre (1917)
Puis ont paru celles de 1920,24,25,29, 34, 52, voire 68. Je ne parle pas des plus récentes. Celui de 1917 est beaucoup plus petit et beaucoup plus cher que les autres, qui ne valent guère plus que leur poids de papier. Mais je le trouve pas mal, mon coeur de 1929, il a pas trop vieilli. La prochaine fois je vous montrerai un trophoedeme.

Tout ça c'était pour vous faire patienter, car j'attendais la publication des résultats du semi de Blagnac, et les voilà:
http://www.semi-blagnac.com/pages/edition11/classement2011.php?distance=21
Je me suis bien demandé ce que j'allais pouvoir retirer de cette course, car je m'étais payé un super semi à l'entrainement à un rythme supérieur à ce que la raison m'autorisait désormais.
Faute de grives on mange des merles, mais j'ai soigné l'assaisonnement, le service et l'accompagnement : en hors-d'oeuvre, 35 minutes d'échauffement (donc au final j'aurai couru 28km...). Au rayon alimentation, j'ai testé le gavage de pates, le petit déj d'avant-course (oeuf sur le plat, etc), la ceinture porte-bidon avec boissons sucrées, l'hydratation continue. Côté piquant, je m'étais dit qu'avec le cardiofréquencemètre que Christophe m'avait donné la veille, j'allais courir le plus vite possible sous la limite de 145 pulsations, en essayant de soigner ma technique (expirations, inspirations, chocs sur l'asphalte), mais plouf, le cardio ne m'a jamais donné d'info correcte. Je vais le rendre à mon bienfaiteur...

Donc je me suis retrouvé en aveugle sur la ligne. Je suis parti tranquille, sur ce superbe parcours de Blagnac, où la rocade, la ligne de tram posée au milieu de nulle part, les petits immeubles à peine livrés et déjà habités (enfin un peu de passage, du coup tout le monde était au balcon !), ceux en chantier, et les parkings du centre commercial rivalisent de beauté.
Heureusement que le temps splendide et les quelques animations ont rendu cette matinée somme toute agréable.
C'était vraiment tranquille, j'étais en forme, en discussion avec un gars qui faisait un marathon par an, dont celui du Médoc, qu'il avait bouclé en 6 heures, car il faut du temps pour déguster et apprécier tous ces châteaux.
Au 15e km, j'ai eu des fourmis dans les jambes, mais juste au sens figuré. Mon palpitant ne battait toujours pas la breloque, alors j'ai envoyé au diable ce Diafoirus de cardiologue, avec ses catheters et sa coronaro, et passé la 4e, sans me mettre dans le rouge. Et j'ai fini ainsi, en 1H40.

Au final pas de regrets. J'aurais pu espérer finir dans les 1H33, si je m'étais donné à fond.
Attendons de voir un autre médecin dans 8 jours...

courbe

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